Ultra résistant, aux agressions climatiques comme au temps (grâce à sa teneur en silice), le roseau a par ailleurs une bonne capacité hygroscopique et n’est pas affecté par l’humidité (ses capacités restent inchangées). Son coefficient de conductivité thermique en fait une solution adaptée à l’isolation. Particulièrement dense, il garantit par ailleurs un confort optimal été comme hiver. Mais c’est surtout sa forme, le panneau de roseau (développée en Allemagne) qui en fait un matériau de prédilection de l’isolation périphérique, mais il est tout à fait adapté également à la pose sur murs intérieurs. Les tiges sont empilées parallèlement et comprimées à l’aide de fils de fer. Les panneaux, de 20 à 50 mm d’épaisseur, sont fixés par vissage ou par clouage, et sont superposés en fonction de la protection désirée. Ils forment ensuite un support idéal pour passer l’enduit.
Performance des panneaux de roseaux
Coefficient de conductivité thermique (en W/m, °C): 0,056
Masse volumique : 200 kg/m3
Prix public constaté (€HT en 100 mm d’épaisseur) : 30 à 33 €/m3